Deuil périnatal
Perdre un enfant, que ça soit in-utero ou à la naissance est une douleur souvent cachée, encore taboue et malheureusement parfois peu soutenue par le corps médical, les proches ou encore le cercle familial. C’est une véritable épreuve, qui nécessite un grand soutien et de l’écoute face à cette perte, que les parents endeuillés ressentent comme une injustice où colère et tristesse se mêlent. En tant que doula, je veille à les entourer, les écouter, les informer et les accompagner, eux et leur famille, dans le deuil de ce bébé.
Un deuil encore tabou et négligé
Le deuil périnatal est une réalité importante pour de nombreux parents, qui peuvent se sentir seuls, incompris et démunis face à cette épreuve. D’autant plus que le deuil périnatal est encore méconnu et tabou. Un sujet que l’on n’ose pas aborder ou difficilement, même avec ses plus proches.
C’est le deuil vécu par les parents après la mort de l’embryon, du fœtus ou du bébé en période périnatale, soit durant la grossesse, à l’accouchement ou dans la première année de vie de l’enfant.
Le deuil périnatal touche environ 8000 familles par an en France. Il concerne la mort de l’embryon, du foetus ou du bébé en période périnatale, soit durant la grossesse, à l’accouchement ou dans la première année de vie de l’enfant.
Ces par’anges, les frères et sœurs de ces bébés, leurs grands-parents, ont besoin d’un accompagnement sans faille, d’une écoute et de nombreuses ressources pour les soutenir dans cette souffrance incommensurable, la perte d’un enfant.
